Comment préparer sa succession ?
Comme générosité et pour éviter autant que possible les fourches caudine du Trésor, il est tentant de distribuer des dons à des êtres chers et de laisser la propriété de certains biens tôt à ses enfants sans penser à l’avenir.
Mais dans la soixantaine, vous avez encore beaucoup d’années devant vous. Votre goût va changer. Vos besoins et compétences évolueront. À cet égard, si vous voulez anticiper votre succession, vous devez également penser à votre vie future. En un mot, vous devez donner sans vous déshabiller. Voici cinq conseils que vous pouvez suivre pour transférer vos actifs tout en protégeant vos intérêts.
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Plan de l'article
- 1 — Ne donnez pas trop tôt, parce que votre richesse se développera à nouveau
- 2 – Ne distribuez pas trop pour répondre à vos besoins futurs
- 3 — Préfère le don avec réserve d’Usufruit pour l’immobilier
- 4 — Utiliser le quasi-usufruit pour ouvrir un compte de titres
- 5 — Étudier la solution de la vie immobilière
1 — Ne donnez pas trop tôt, parce que votre richesse se développera à nouveau
Certains gestionnaires d’actifs imprudents conseillent à leurs clients de planifier leur relève dès que possible pour pour optimiser la fiscalité. La raison ?Les donataires ont droit à des allocations renouvelables tous les 15 ans et ne sont imposés qu’au-delà des seuils fixés par le Code général des impôts.
Par exemple, un père qui donne son fils à l’âge de 55 ans peut lui transmettre à l’âge de 70 ans et enfin à l’âge de 85 ans un total de 300 000 euros, sans que ce dernier ait à payer quoi que ce soit aux autorités fiscales, puisqu’il reçoit une déduction de 100 000 euros pour chaque don. En outre, l’argent familial doit être versé jusqu’à 31 865 euros, qui peut également être renouvelé tous les 15 ans avant d’atteindre l’âge de 80 ans.
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Si cette stratégie est de la police financière, elle peut être dangereuse pour le donateur. À 55 ans et même 60 ans, vous êtes dans la force de laL’âge, en pleine vie active et leur héritage est encore nécessaire pour se développer. Vous avez peu de connaissances sur vos besoins futurs ou sur la valeur de votre capital au cours des 30 prochaines années.
Mal calibrée, votre générosité peut aussi se retourner contre ceux qui voulaient que vous en tiriez profit. En fait, en multipliant prématurément les dons, vous pouvez, sans s’en rendre compte, saper la part réservée que le Code civil vous oblige à hériter de chacun de vos descendants après votre décès (elle est calculée sur la valeur de vos biens à votre mort, de sorte que vous ne pouvez pas le mesurer à l’avance).
Cette proportion est, de Exemple, les deux tiers de votre richesse, si vous avez deux enfants. du noeud, le notaire responsable de votre succession est tenu de tout recalculer. Restaurer l’équilibre entre les héritiers, cette action est la plus souvent au détriment de ceux qui ont essayé de vous préférer.En vous, prenez trop tôt, vous aurez atteint le résultat inverse à l’espéré, puisque vous ont créé une forme d’ « anarchie de l’héritage » qui est préjudiciable à tous.
2 – Ne distribuez pas trop pour répondre à vos besoins futurs
En le prenant trop tôt, Les donateurs ont tendance à être trop généreux. Or, auparavant pour envisager un don, vous devez garder à l’esprit que vous ne avec des exceptions, revenez en arrière. Comme le dit le dicton : « Donner est donner « ! En fait, ce n’est pas un contrat qui pourrait être résilié avec l’accord des parties signataires. Par exemple, le donateur qui aurait doit loger ne peut pas reprendre la propriété transférée, même si le Le bénéficiaire de son acte s’engage à annuler la transmission.
Il n’y a que trois cas d’annulation prévus dans le Code civil : laIngratitude du donataire (dommages à la vie du donneur, abus, délit, refus d’entretien…), l’apparition d’enfants, si le donneur n’avait pas d’enfants au moment du don, et enfin le non-respect des frais, s’ils sont effectivement fournis. En dehors de ces situations, le bien que vous avez accordé va certainement échapper.
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Par conséquent, en premier lieu transfert, vous devez prendre le temps de réflexion et ne pas annuler que les actifs dont vous êtes sûr que vous n’aurez jamais besoin à l’avenir près ou loin. À cet égard (à l’exception d’un don avec une réserve de fructuit de noix, voir l’élément suivant), il est fortement déconseillé de contacter votre résidence principale ou vider ses comptes. En généralNotaires estiment que pas plus de 30 % de son héritage doit être séparéecar, au-delà de ce seuil, vous remettez en question vos conditions de vie actuelles et L’avenir.
3 — Préfère le don avec réserve d’Usufruit pour l’immobilier
Le don de biens fragmentés est la technique la plus couramment utilisée pour le transfert précoce de biens immobiliers entre parents et enfants. Il consiste à séparer la propriété des biens faisant l’objet du don entre les fruits de noix détenus par le donateur et les biens nus transférés au bénéficiaire. Cette solution est idéale pour distribuer leurs actifs tout en respectant les droits de propriété donnés. De cette façon, vous conserverez la possibilité d’en profiter et d’en tirer un revenu. Si vous prenez le cas d’un appartement, vous pouvez continuer à y vivre comme résidence principale ou résidence secondaireou décider de le louer et de percevoir le loyer. Votre destinataire sera propriétaire des murs, mais vous n’aurez pas de compte auprès de HimRapport sur l’exercice de votre droit d’utilisation.
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En outre, un don avec une réserve d’usufruit permet de réduire considérablement la facture fiscale, puisque les frais à payer sont calculés sur la seule valeur de la propriété nue, déterminée sur la base de l’âge de l’usufruktuaire au moment du don, selon le barème prévu à l’article 669 du le Code des impôts. Un autre avantage : au moment de la mort du donneur, son fruit de noix tombe automatiquement sur le propriétaire nu sans avoir à payer des frais de transfert supplémentaires.
Si le don est fait avec réservation d’Usufruit est une bonne stratégie, il est également nécessaire dede son Les limites. Une fois la propriété transférée, l’usufruitier ne peut plus utiliser le vendre sans le consentement du propriétaire nu. Pour compenser ce désavantage, un la clause dite de « basculement conventionnel » peut être convertie en Faites un don pour libérer l’usufruktuary de l’accord du propriétaire nu. Il sera alors en mesure de réinvestir la liquidité générée sur une autre propriété dans Démembrement.
En ce qui concerne le travail, le code La société civile a tout planifié. L’usufruitier est nécessaire pour effectuer la maintenance et réparations de routine, avec la charge de gros travaux sur le propriétaire nu. Puisque ce dernier peut être réticent à dépenser lourd, vous pouvez voir le même si vous êtes occupé avec ça, humiliant. Pour contrecarrer cela, une clause du don peut fournir une clé d’allocation différente. Mais alors il est nécessaire d’avoir conscient que les grandsle travail effectué à vos frais enrichira indirectement Vos Donataires.
4 — Utiliser le quasi-usufruit pour ouvrir un compte de titres
Si lors d’un don démembré de biens immobiliers, une amélioration des pouvoirs de l’usufruitier est recommandée, cela devient indispensable pour le transfert d’un compte de titres. Pour assurer une bonne évaluation, il est nécessaire de gérer pleinement ce portefeuille et de faire des compromis (vente et rachat de titres, placement de liquidité jusqu’au réinvestissement, etc.).
Si les parties en conviennent, les pleins pouvoirs sont laissés à l’utilisateur qui peut vendre les titres sans le consentement préalable du propriétaire nu, à condition que les sommes accumulées soient remboursées à d’autres titres fragmentés. Grand inconvénient : l’impôt sur les gains en capital reste la responsabilité du propriétaire nu, alors qu’il n’a pasles revenus attirent.
Continuer mieux et optez pour un accord de quasi-usufruit qui peut être trouvé dans le Faites un don, puisque dans ce cas c’est l’Usufruktuary qui paient les impôts. Ceci à l’origine destinée à l’héritage (BOI-RPPM-PVBMI-20-10-20-60) est sur les dons qui contiennent un tel acte.
En fait, le Quasi-usufruit est nécessaire lorsque le démembrement concerne une « chose Consommable », c’est-à-dire une propriété qui ne peut pas être utilisée sans le consommer, comme une somme d’argent. Le quasi-usufruitier peut l’attacher à son mais « faire, à la fin de usufrukt, choses de la même quantité et de la même qualité sa valeur estimée le jour de Restitution « , comme spécifié à l’article 587 du Code civil.
Le propriétaire nu n’a donc plus droit direct à la propriété démembrée, mais conserve une réclamation. Par exemple, une veuve qui hérite d’Usufrukt peut mettre de l’argent sur les comptes de son mari décédé, comme elle l’estime juste, mais si le quasi-usufruit est sorti, c’est-à-dire lors de son propre décès, elle doit retourner aux héritiers un montant approprié. Dans la pratique, Ce retour prend la forme d’une déduction de la succession de l’utilisateur. Illustration : Mme Dupont a hérité de la facilité d’utilisation des biens de son mari d’une valeur totale de 400 000 euros, dont 50 000 euros sur des comptes bancaires. Quand il est mort, ces comptes étaient vides. Vos enfants, qui possédaient la propriété nue, déduiront ensuite les 50 000 euros manquants de la fortune de leur mère décédée.
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C’ est cette technique très qui peut être mis en œuvre sur le démembrement des portefeuilles de Titres. Mais puisque ces derniers ne sont pas intrinsèquement consommables, il est impératif de planifier un accord poursigne quasi-usufruit dans le cadre du don du portefeuille. Le donateur usufruitier aura ainsi des frais supplémentaires : il sera en mesure de dépenser le tirer profit de la vente de titres ou les réinvestir en dehors du portefeuille, par le biais de exemple dans l’achat de biens immobiliers ou de peinture de maître.
Les clauses peuvent être pour spécifier la flexibilité de l’usufruitier. La Convention peut ainsi déterminer les modalités d’information du propriétaire nu sur le développement du compte de titres. Il peut également déterminer un profil de gestion que l’usufruitier doit suivre. Il peut également être spécifié dans quels cas Ce dernier est autorisé à réinvestir dans d’autres produits. Par exemple, le transfert du portefeuille et le réemploi des bénéfices peuvent être attendus pour Achat d’une résidence principale mieux adaptée à l’âge et à l’état de santé des usufruitiers. Avec une convention de quasi-usufruit, vous pouvezpar conséquent médiation d’un portefeuille de titres au repos, parce que vous Garder le contrôle de sa gestion et de son développement.
5 — Étudier la solution de la vie immobilière
La principale préoccupation d’un donateur est de rester à la maison. Si ses biens consistent principalement ou exclusivement en sa résidence principale, un don en pleine possession est exclu, puisqu’il serait alors complètement exproprié. Des solutions moins orthodoxes doivent être envisagées. La vente de la vie de la propriété en est un. En tant que créancier, le vendeur se réserve le droit d’utiliser ses biens et peut les occuper jusqu’à sa mort. Il recevra également une pension mensuelle. Mais le plus important, il aura une somme d’argent appelée un bouquet, ce qui correspond à une partie de la valeur de la propriété transférée.
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Ce bouquet, le crediretier peut en disposer à sa convenance. Il peut décider de le réinvestir complètement, mais rien ne l’empêche, selon ses moyens, d’en donner une partie à un parent. Prenons l’exemple de Mme Durand, âgée de 80 ans, qui a une retraite pauvre et possède une maison d’une valeur de 280 000 euros. Elle veut aider ses deux petits-enfants. Elle vend sa résidence dans la vie pour un bouquet de 100 000 euros et un loyer mensuel de 780 euros. Elle reste à la maison, reçoit un revenu en plus de sa pension de retraite et peut verser à ses petits-enfants 31 865€ en espèces, pour un total de 63 730€ totalement exemptés du droit de don. Quant au reste, 36 270 euros, il est libre de le placer ou de le dépenser, comme il le juge juste.