Comment calculer la plus-value immobilière ?

Lorsqu’on revend un bien immobilier plus cher qu’on ne l’a acheté, on réalise ce qui est appelé la plus-value. Cette plus-value est une somme qui peut être taxée par l’État en fonction des cas. À l’inverse, on peut également être exonéré de cette taxe ou encore, bénéficier d’un abattement. Comment effectue-t-on le calcul d’une plus-value immobilière ? On en parle dans cet article.

Ce qu’il faut savoir sur la plus-value immobilière

Lorsque vous désirez revendre un bien immobilier, il est bien de savoir si ce bien serait soumis à l’impôt sur la plus-value. La plus-value immobilière est la différence qui existe entre un prix de vente et le prix d’achat. Si vous procédez à la vente de votre résidence principale ou d’un bien dont la valeur est inférieure à 15 000 euros ou encore d’un bien détenu depuis plus de 30 ans, vous bénéficiez d’une exonération sur la plus-value.

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En ce qui concerne les résidences secondaires, les plus-values qu’on réalise sur leur vente sont généralement taxées à hauteur de 36,2 %. Par contre, s’il est question de la vente d’un terrain constructible, vous pourrez obtenir un abattement de 70 à 100 %.

Les biens soumis à la taxe sur la plus-value

Remarquez que tous les biens qui ne sont pas catégorisés dans les logements exonérés ou pouvant bénéficier d’abattement sur la plus-value. C’est par exemple, le cas des résidences secondaires. Dans ces cas, la plus-value est prélevée durant l’année même de sa réalisation à l’inverse des autres taxes.

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Calculer la plus-value d’un bien immobilier

Bien qu’on ait dit plus haut que la plus-value est la différence entre le prix de vente d’un bien et le prix auquel vous l’avez acheté, le calcul tient quand même compte de certains paramètres. Premièrement, durant le calcul de la plus-value, vous devrez ajouter au prix d’achat certains montants. Il y a par exemple, le montant qui correspond aux frais de notaire, les dépenses que vous avez effectué pour d’éventuels travaux de rénovation, les frais liés au raccordement… Deuxièmement, dans le calcul du prix de vente, il faudra ajouter à ce montant les frais payés par l’acquéreur, notamment les frais de notaire, les frais de diagnostics obligatoires…

Les cas d’exonération de la taxe sur la plus-value

Dans certaines conditions, vous bénéficiez d’une exonération complète de taxe sur la plus-value. C’est par exemple, le cas de la vente d’un bien qui a une valeur inférieure à 15 000 euros ou encore d’un bien détenu depuis plus de 30 années. Toutefois, le cas d’exonération qui reste le plus courant, c’est la revente d’une résidence principale. On peut bénéficier de cette exonération indépendamment de la durée de détention de la résidence principale, du montant de la vente et du montant de la plus-value réalisée.

Toutefois, on ne parle de résidence principale que lorsque ladite résidence obéit à des critères donnés. En effet, la résidence principale est votre lieu d’habitation habituel et effectif durant la plus grande partie de l’année. C’est donc le lieu où se situe le centre de vos intérêts familiaux et professionnels. Ici, vous n’êtes pas soumis à une durée d’habitation légale. Par contre, vous devrez pouvoir prouver que le logement constitue votre résidence principale.

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